Incendies
Incendies : à l'origine
Selon que l'on connaît ou non la pièce de Wajdi Mouawad à l’origine du film de Denis Villeneuve, la projection d'Incendies sera sans doute une expérience tout à fait différente.
Critique
Invictus
Invictus : Comment Mandela mit le rugby au service de la réconciliation nationale
Le film de Clint Eastwood s'attache à montrer comment Nelson Mandela mit, à la faveur de la Coupe du Monde de Rugby, le sport au service de la réconciliation d'un pays meurtri par quarante années d'apartheid.
Critique
Incendies
"L’idée magnifique de Wajdi Mouawad dans "Incendies" est de briser le cycle de la violence"
Pour son quatrième film, le québécois Denis Villeneuve a tenté la gageure d’adapter à l’écran l’univers foisonnant de Wajdi Mouawad, dramaturge et metteur en scène québécois d’origine libanaise, parmi les auteurs francophones vivants les plus joués au monde.Épisode d’une tétralogie sur le thème de la transmission et de l'héritage, Incendies raconte comment un frère et une sœur (« les jumeaux ») sont amenés à retourner au Moyen-Orient sur les traces de leur mère qui vient de mourir. Elle leur a confié deux lettres à remettre l’une à leur père qu’ils n’ont jamais connu, l’autre à un frère dont ils ignoraient jusqu’à l’existence.
Entretien
Même la pluie
De l'eau, de l'or, de la brioche
Dans ce film d'une grande richesse, Icíar Bollain entremêle au récit très loachien de révolte sociale (le scénario s’inspire d’un des nombreux conflits liés à la privatisation de de l’eau en Amérique du Sud) l’histoire d’un « film dans le film » sur la colonisation espagnole.
Critique
No et moi
No et moi : j'y pense et puis j'oublie
No et moi, le quatrième film de Zabou Breitman, distille des sentiments contradictoires : au réel plaisir que procurent ses qualités cinématographiques (finesse de l’écriture, inventivité de la mise en scène, justesse de l’interprétation) se mêle assez vite un malaise indéfinissable.
Critique
No et moi
Zabou Breitman : "J’ai été très sensible à la force et à la simplicité du sujet de "No et moi"
La cinéaste Zabou Breitman revient dans ce court entretien sur la genèse de son film No et moi, adaptation cinématographique du roman de Delphine de Vigan.
Entretien
Le Labyrinthe de Pan
Guillermo del Toro réveille les monstres de l'Histoire espagnole
Toute l'originalité du film du mexicain Guillermo del Toro est de confronter les monstres de l'Histoire et ceux du bestiaire fantastique. La magie de la mise en scène opère indéniablement.
Critique
Elle s'appelait Sarah
Elle s'appelait Sarah : mémoire(s) du Vél d'Hiv'
Il paraît que les grands livres ne font pas les meilleurs films. En adaptant Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay, le réalisateur Gilles Paquet-Brenner n'aura pas fait mentir l'adage.
Critique
Entre nos mains
Parenthèse utopique
La sensation que procure Entre nos mains de Mariana Otero est l’apanage des meilleurs documentaires : celle d’être au bon endroit et au bon moment, d’être exactement « là où ça se passe ».
Critique
AO, le dernier Néandertal
Au miroir des bons sauvages
Inspiré des dernières recherches sur la préhistoire, le film de Jacques Malaterre pêche par son souci de réhabiliter l'homme de Néandertal. A trop vouloir tordre le cou au mythe de la brute, on risque fort de tomber dans celui du bon sauvage.
Critique
Vincere
Vincere : érotique du fascisme
La vision de Marco Bellochio, qui raconte ici l'histoire de la femme et du fils "cachés" du Duce, est d'une puissance renversante.
Critique
Carlos
Carlos d'Olivier Assayas
Tronquée, partielle et parfois allusive, la vie de Carlos telle qu’Olivier Assayas a choisi de la porter à l’écran n’appartient pas au genre des biopics classiques mais se situe à la confluence d’une double inspiration cinématographique.
Critique
La Princesse de Montpensier
À travers Madame de Lafayette, l'amour au temps des Guerres de Religion
Bertrand Tavernier présente son nouveau film au Festival de Cannes : La Princesse de Montpensier est l'adaptation d'une nouvelle du même nom de Madame de Lafayette, quelque peu eclipsée dans l'histoire littéraire par le succès de La Princesse de Clèves. Grand amateur d'Histoire et lecteur passionné, Bertrand Tavernier s'en tire avec les honneurs, même si le classicisme du film nous a un peu laissé sur notre faim.
Critique
La Révélation
Deux femmes en colère
Désincarné, indéchiffrable, aseptisé : l’univers des grandes institutions internationales n’a rien a priori de bien excitant, et n’a inspiré jusque-là que de très rares fictions cinématographiques (voir notamment L’Interprète
Critique
Une Exécution ordinaire
Les voies du petit père sont impénétrables
Contre le goût habituel des films historiques pour le réalisme historique mimétique, "Une exécution ordinaire" s’évertue à transposer dans les images le climat de terreur que le régime soviétique a érigé en institution.
Critique
Bright Star
L'Amour au temps de la phtisie
Le dernier film de Jane Campion se situe en Angleterre au début du XIXème siècle et relate les amours du poète John Keats (1795-1821) et d'une jeune fille dont l'Histoire n'aura pas retenu le nom, Fanny Brawne, bien que la réalisatrice révèle son statut de muse.
Critique
Agora
Agora : Et Amenábar créa Alexandrie
Alejandro Amenábar décide de prendre à rebours la tradition du peplum pour livrer un film aux prétentions intellectuelles assumées, mêlant habilement spectaculaires scènes de foules et discussions scientifiques ou philosophiques.
Critique
Capitalism: A Love Story
Du popcorn et des fourches
A la fois bilan et remise en cause, Capitalism : a love story de Michael Moore s’interroge sur l’indécrottable foi des américains en un système qui fait objectivement le malheur de la grande majorité d’entre eux, sur l’incroyable résistance aux faits de l’idéologie du « rêve américain » et de la « liberté de choisir ».
Critique
L'Affaire Farewell
Petites et grandes causes de la chute de l'U.R.S.S.
D’un côté un grabataire qualifié de "vieux con", de l’autre un ancien acteur amateur de western, au milieu un socialiste guindé… et tout en bas, un couple improbable composé d’un traître idéaliste et d’un jeune Français dépassé par les événements.
Critique
Let's Make money
La couleur de l'argent
Erwin Wagenhofer se penche sur le "travail de l’argent", à savoir sur le fait que l’argent puisse rapporter hors de tout travail humain ou mécanique ; le film démonte ainsi les rouages d’un système qui a abouti à la crise économique et financière actuelle.
Critique