Parce que j'étais peintre
Ce film mène une enquête inédite parmi les oeuvres réalisées clandestinement dans les camps nazis. Il dialogue avec les rares artistes déportés encore vivants et avec les conservateurs de ces oeuvres : des émotions qu'elles suscitent, de leur marginalisation, leurs signatures ou leur anonymat, de leur style, ainsi que de la représentation de l'horreur et de l'extermination. Surtout peut-être, il contemple longuement les dessins, croquis, lavis, peintures, conservés dans les fonds en France, en Allemagne, en Israël, en Pologne, en Tchéquie, en Belgique, en Suisse... Dans ce voyage parmi ces fragments d'images clandestines et les ruines des anciens camps, il propose une quête sensible entre visages, corps et paysages, pour questionner la notion d'oeuvre et interroger frontalement l'idée de beauté. L'enjeu en est dérangeant, mais peut-être ainsi pourrons-nous mieux nous figurer ce que furent ces camps, appréhender les possibles de l'art et éprouver ce qu'est l'honneur d'un artiste - aussi infime et fragile que soit le geste de dessiner.
Ressources pédagogiques
Dans le documentaire Parce que j’étais peintre, l’art rescapé des camps nazis Christophe Cognet filme les œuvres d’art réalisées dans les camps de concentration et d’extermination. Il nous emmène sur les lieux où elles ont été créées, et part à la rencontre des quelques artistes surviva