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“Alejandro Amenábar, pour nourrir sa fiction, a beaucoup puisé dans l’œuvre de Cervantès”

Entretien par Vital Philippot

Spécialiste du récit de fiction au Siècle d’or ainsi que de l’œuvre narrative de Cervantès, Maria Zerari nous éclaire sur la vie et l’œuvre du grand écrivain espagnol, et sur la vision romanesque qu’en offre Alejandro Amenábar dans son film.

Pour parler du castillan on dit parfois la “langue de Cervantès” (comme le français est “la langue de Molière” et l’anglais la “langue de Shakespeare”). Comment expliquer l’importance de Cervantès dans l’histoire littéraire espagnole ?

On peut donner plusieurs explications qui mériteraient bien des approfondissements et des détails. Pour aller vite : la première repose dans le succès immédiat et insistant de son Don Quichotte en Espagne, puis en Europe. Dès sa parution en 1605 (pour la Première partie), Don Quichotte a tout de suite rencontré un très grand succès éditorial. En Espagne, l’œuvre fut éditée et rééditée, y compris dans des éditions pirates (ce qui ne trompe pas sur sa popularité) ; c’est pareil à l’étranger où elle fut, en outre, en partie traduite du vivant même de l’auteur, en 1612, en langue anglaise et en 1614, en français, par exemple ; elle fut aussi imitée, adaptée au théâtre en Espagne, puis en Grande Bretagne, en France, etc. De plus, Don Quichotte a irrigué la culture espagnole peu de temps après sa publication. Don Quichotte et Sancho devinrent très vite des figures connues ; on les retrouvait dans des ballets et autres mascarades, dans l’Espagne ou la France du XVIIe siècle.  L’hispaniste Jean Canavaggio a très bien montré tout cela.
Une autre explication relève tout simplement du génie – comment le dire autrement ? – de Cervantès. Tout en reprenant à son compte le folklore, l’œuvre intègre la matière chevaleresque, le roman pastoral, la nouvelle italienne, le dialogue, la poésie (puisque le livre compte nombre de vers intercalés), le récit de captivité, la littérature mauresque, le théâtre, etc., autant dire que cette œuvre est une ample bibliothèque portative. Cervantès a produit un roman foisonnant,  bigarré et multiple ; une œuvre radicalement nouvelle, marquée par la présence de l’extravagant don Quichotte : cet hidalgo-lecteur monomaniaque, insensé, obsédé par les romans de chevalerie, sorte de fou intelligent qui se reconstruit en preux chevalier d’antan… Don Quichotte est un livre des plus divertissants, tant il est rempli de personnages – dont Sancho, ce paysan que l’hidalgo, devenu don Quichotte, entraîne dans son périple burlesque, dans son trip imitatif  –, d’épisodes, d’aventures et de rebondissements ; c’est un livre qui fait rire (c’est à l’origine un “roman comique”, comme disaient les auteurs français du XVIIe siècle) ; c’est un texte bipartite écrit dans une langue savoureuse et très accessible (Cervantès la définit dans le “prologue” de la Première partie, comme une langue volontairement llana, à savoir, “plate”) ; c’est en même temps un livre d’une nouveauté, d’une inventivité et d’une liberté extraordinaires, qui joue avec plusieurs degrés de fiction, de telle sorte que, dans la Seconde partie, les personnages ont lu la Première et reconnaissent le duo que forment le chevalier et l’écuyer pour de faux… C’est, en plus, une œuvre qui, à l’exemple des grands livres, peut se lire à différents niveaux : oubliant les intentions comiques de Cervantès, les romantiques allemands, par exemple, en firent un livre grave plein d’une très philosophique sagesse.
 

Son succès ne se dément pas au fil des années.

C’est plus complexe, si Cervantès est un auteur à succès au XVIIe siècle, la reconnaissance, la gloire littéraire, en somme, vient plus tard. C’est seulement en 1738, soit environ un siècle après la mort de l’écrivain, que paraît la première biographie consacrée à Cervantès, signée par l’érudit valencien Gregorio Mayans y Siscar. Les Anglais firent de cette biographie de Cervantès, l’une des pièces maîtresses d’une grande édition de luxe du Don Quichotte, en langue espagnole, mais publiée à Londres pour un public choisi : l’édition des frères Tonson. C’est à partir du XVIIIe siècle que Cervantès va peu à peu devenir un classique et l’auteur national de l’Espagne. Le XIXe siècle voit l’érection des premières statues de Cervantès dans les villes de la péninsule ; c’est l’époque où l’on monumentalise concrètement sa figure et son chef-d’œuvre. La langue de Cervantès va également être célébrée, à partir du XVIIIe siècle, pour sa clarté et sa justesse. On l’oppose au style baroque d’un poète tel que Góngora, dont la langue est jugée obscure et enflée, alambiquée et hermétique. On met peu à peu en avant la langue de Cervantès en tant que castillan de référence. Le tout début du XXe siècle fait place à la canonisation définitive de l’auteur Cervantès et exalte Don Quichotte en faisant de lui le livre des livres, ainsi qu’une véritable “Bible” nationale.

Quel est l’itinéraire de Cervantès, et comment on part du jeune homme que l’on voit dans le film pour arriver à l’auteur de Don Quichotte ? 

Il y a ce que l’on sait et ce que l’on ne sait pas, puisqu’il reste de nombreuses lacunes concernant l’enfance, l’éducation, la cause du départ en Italie, les amours de Cervantès, etc. On sait que le futur auteur du Quichotte, qui naquit très sûrement près de Madrid, à Alcalá de Henares, en 1547, et mourut à Madrid, en 1616, fut très tôt attiré par la lecture et par la poésie (genre dominant à l’époque). On a conservé les premiers poèmes édités dans sa vingtaine. Il s’agit de cinq poèmes de circonstance de type encomiastique, qui célèbre tantôt la naissance d’une infante, tantôt le décès de la reine Isabelle de Valois, troisième épouse de Philippe II. Poète précoce, Cervantès ne dut pas faire de grandes études : les chercheurs n’ont pas trouvé de traces d’un quelconque passage à l’université. Mais vers 1568, il fut le “disciple bien aimé” d’un grand humaniste, l’Espagnol Juan López de Hoyos. Il n’appartenait pas à une famille riche ou renommée : on a souvent soupçonné Cervantès d’avoir des ascendants peu catholiques, c’est-à-dire nouveaux-chrétiens. On ne s’explique pas vraiment pourquoi, il partit à Rome, en 1569, et entra quelques mois au service d’un futur cardinal, le jeune Giulio Acquaviva. Car l’affaire Antonio de Sigura, cette histoire de duel, de blessure infligée par un certain “Cervantès” à un certain “Sigura”, en 1569, est bien ténébreuse, n’est pas sûre du tout. Quoi qu’il en soit – fuite en raison d’un duel ou simple histoire d’homonymie –, une fois en Italie, Cervantès y resta jusqu’en 1575, dont quatre années sous l’uniforme, se retrouvant à Lépante en 1571, avec son frère Rodrigo, dans l’armée qui combattit le grand Turc. Il fut blessé durant cette bataille, reçut trois coups d’arquebuse, dont un au bras gauche qui lui vaudra le surnom de “manchot de Lépante”. Cela ne l’empêcha pas de continuer à servir comme soldat, jusqu’en 1575, donc, année où il décida de rentrer en Espagne. C’est alors qu’il fut fait prisonnier, avec son frère Rodrigo, par des corsaires barbaresques, et emprisonné à Alger, comme le film Cervantès avant Don Quichotte le montre.

Passons tout de suite à l’après captivité…

Au bout de cinq ans dans les bagnes d’Alger, en 1580, il regagna l’Espagne, racheté par les frères Trinitaires, une fois la rançon versée, en échange de sa liberté. Là, il fut engagé comme agent de l’État. En parallèle, il écrivait : sans doute des pièces de théâtre, au premier chef, parce que c’était le genre à la mode et que cela payait un peu. Mais, comme il l’écrit dans le prologue des Huit comédies et Huit intermèdes nouveaux, le succès théâtral de Lope de Vega laissait peu de place aux autres dramaturges. Il abandonna la comédie et, tout en étant une sorte de fonctionnaire au service du Roi, il continua à écrire, et publia son premier ouvrage d’envergure, en 1585, La Galathée : un roman pastoral, genre mis à la mode par les auteurs italiens et La Diane de Jorge de Montemayor. C’est dire que ce que nous connaissons de sa vie après la captivité, se résume à son travail, qui l’amena à parcourir l’Espagne pour récolter l’impôt, et qui en vint à le conduire en prison pour des détournements et une banqueroute. Ce que l’on connaît de la vie de Cervantès, ce sont les accidents d’une “vie matérielle”, à quoi on doit ajouter beaucoup d’écriture, puisque vingt après la publication de La Galathée, à compter de 1605 et jusqu’en 1617, deux longs “romans” – le comique Don Quichotte et l’héroïque et posthume Persilès et Sigismonde –, un recueil de nouvelles, un long poème burlesque et du théâtre, sortis de sa plume, parurent.

À partir de quelles sources travaillent ses biographes, notamment pour raconter ces cinq ans de captivité ?

Les sources sont toujours les mêmes : d’abord l’œuvre de Cervantès, deux des comedias a noticia, prétendument tirées d’histoires vraies, que l’on a conservées : La Vie à Alger et Les Bagnes d’Alger, des pièces écrites après sa captivité. Il existe d’ailleurs deux autres comedias barbaresques écrites par Cervantès, Le Vaillant Espagnol et La Grande Sultane, mais celles qui possèdent le plus d’accents autobiographiques, ce sont les deux premières. Dans La Vie à Alger, on trouve d’ailleurs un personnage dénommé Sayavedra, qui aurait été le surnom de Cervantès à Alger : Shaibedraa signifiant en dialecte algérois, “bras défaillant”, comme le rappelle le film d’Alejandro Amenábar. Il y a aussi le récit du captif dans la Première partie de Don Quichotte (chapitre 39 à 41). Ce récit des amours du capitaine captif, Ruy Pérez de Viedma, et de la belle Zoraida, la musulmane qui fuit Alger et gagne l’Espagne pour y recevoir le baptême chrétien et y épouser le captif, a parfois été lu sous un prisme autobiographique. Ce sont là les données tirées des écrits de Cervantès.

Y a-t-il des sources extérieures ?

Il existe aussi deux textes qui ne sont pas des fictions cervantines. Un premier texte, intitulé Información de Argel de 1580, autrement dit, Enquête de moralités, lequel compile des informations relatives aux années 1575-1580 de Cervantès (document peut-être rédigé par Cervantès lui-même). Et puis, surtout, il y a la fameuse Topografía e historia general de Argel, traité écrit par le portugais Antonio de Sosa, figure importante du film d’Amenábar. Ce texte, publié en 1612 par Diego de Haedo, est documenté et se veut historique. Il décrit, dans une première partie, l’Alger de la fin du XVIe siècle, en évoquant son histoire, sa géographie, ses coutumes et, pour ce qui nous intéresse, accueille dans une seconde, une sorte de portrait de ce captif héroïque que fut Cervantès.

Le film étonne par cette reconstitution de l’Alger de l’époque…

Alger, à l’époque de la captivité de Cervantès, est une véritable plaque tournante du trafic contemporain des captifs. C’est une ville prospère qui compte 100 000 à 150 000 habitants, parmi lesquels plus de de 20 000 captifs. Le film montre bien que la condition de captif y était terrible. Les Européens qui étaient enlevés et réduits à ce rang, s’ils avaient la malchance d’être vigoureux, étaient immédiatement utilisés comme main-d’œuvre, en été, sur les galères, l’hiver, comme journaliers. Il valait peut-être mieux ne pas être trop en forme, dans ces conditions…, mais aussi, comme ce fut le cas de Cervantès et de beaucoup d’autres, ne pas appartenir ou sembler appartenir à la noblesse et posséder une valeur d’échange, transformant alors le captif en “captif de rançon”. La rançon de Cervantès fut fixée à 500 écus d’or, la chose est attestée historiquement, ce qui était une somme très élevée à la fin du XVIe siècle. Lorsqu’il fut intercepté par les corsaires avec son frère Rodrigo (qu’Amenábar a choisi de ne pas mettre en scène dans son film), il fut pris pour une personne “principal”, c’est-à-dire pour un homme de noble ascendance. Il avait sur lui deux documents, l’un signé par Don Juan d’Autriche et un autre par le duc de Sessa. Dans le film il est dit que ces documents n’étaient pas extraordinaires, qu’ils ne distinguaient pas tant que cela leur possesseur, mais les Arabes ne l’entendirent pas ainsi.

C’est pour cela qu’il n’a pas été puni trop cruellement pour ses tentatives d’évasions.

C’est l’une des hypothèses que l’on a pu avancer, effectivement. La fiction se saisit des zones d’ombre, pour nourrir un récit, un scénario. À vrai dire, on ne sait pas vraiment comment Cervantès vécut pendant cette période. Ce que l’on sait, c’est qu’il tenta de s’évader quatre fois et qu’il fut repris. On sait qu’il fut racheté au bout de cinq ans de captivité, le temps passé à réunir la somme de son rachat. On sait aussi que les captifs n’étaient pas forcément enfermés mais pouvaient circuler dans la ville d’Alger pendant la journée. Cervantès a ainsi dû être au plus près de la vie algéroise, et cela se retrouve dans son œuvre, qui en garde une sorte de tropisme arabe. Les personnages du Docteur Antonio de Sosa et du Père Juan Blanco de Paz, le religieux dominicain, qui est en quelque sorte le “méchant” du film – et un bon film suppose un méchant réussi, selon Alfred Hitchcock –, ces deux personnages ont réellement existé, et on sait que Blanco dénonça Cervantès lors de sa quatrième évasion pour un écu d’or et un pot de graisse, et qu’il n’eut de cesse de dire du mal de lui et de répandre des rumeurs entachant sa réputation. Pour le reste, bien entendu, le film brode souvent, extrapole, invente en mélangeant le vrai et l’invention, la grande histoire et la fiction, et ce, comme a le droit de le faire un artiste qui propose un point de vue et offre une esthétique. C’est un récit d’aventures, naïf, au sens positif du terme. Cervantès ne ressemblait sans doute pas au beau jeune homme que l’on voit dans le film. Mais ce qui peut plaire à une cervantiste, comme moi, c’est que le cinéaste, pour nourrir sa fiction, a beaucoup puisé dans l’œuvre de Cervantès. Je ne donnerai qu’un seul exemple : quand le personnage de Cervantès, le personnage du jeune “captif”, dit que, lorsqu’il était en Espagne, il aimait lire jusqu’aux “papiers déchirés de la rue”, il s’agit d’une citation littérale et très connue, mais non moins belle pour autant, du chapitre 9 de la première partie de Don Quichotte.

Venons-en au point qui a fait polémique, la relation homosexuelle qu’entretient Cervantès avec Hassan Pacha dans le film.

C’est là une lecture, un parti pris idéologique et intime du cinéaste. La question de l’homosexualité de Cervantès court dans la critique depuis longtemps. Il existe, de plus, un texte connu de Fernando Arrabal, publié en 1996 – Un esclave nommé Cervantès –, qui en parle avec le brio et l’excès propres à cet auteur. Pour ma part, à la différence de certains de mes collègues, je ne suis pas convaincue par cette hypothèse. Les ambiguïtés amoureuses, voire sexuelles, que l’on peut rencontrer dans les textes de Cervantès participent bien souvent des topoï ou lieux communs, de l’arsenal thématique, de la littérature du Siècle d’or. L’amour, chez Cervantès, renvoie à un romanesque de type chevaleresque, pastoral, mauresque et autres. Rien ne prouve que Cervantès ait été homosexuel : ni ce que l’on sait de sa vie, ni les rares documents que l’on conserve, ni ses textes. Rien n’interdit non plus de penser cette homosexualité. C’est une lecture de l’ordre du vraisemblable et qui, avec un peu d’imagination, pourrait expliquer pourquoi Cervantès s’en est si bien sorti après ses évasions face à Hassan Pacha, le “roi d’Alger”, dont on connaissait les mœurs (mœurs coutumières dans les pays arabes des temps anciens). Et si le vraisemblable n’est pas la vérité, il peut, en revanche, combler les trous biographiques et, plus ou moins joliment, nourrir la fiction.

C’est un point qui fait polémique en Espagne. Est-ce que la figure de Cervantès et la manière dont on peut lire ses œuvres et sa biographie aujourd’hui sont un enjeu mémoriel et culturel fort dans l’Espagne d’aujourd’hui ? 

À partir du XIXe, Don Quichotte est donc devenu une véritable Bible littéraire. C’est ainsi qu’en parlent certains grands auteurs, au tout début du XXe siècle, comme Miguel de Unamuno. Bible en matière de langue, d’invention, de romanesque, mais aussi en matière de discours et d’idées, d’idéal, en somme. C’est ainsi qu’au fil du temps, Cervantès a atteint au statut d’écrivain national de l’Espagne. Le Don Quichotte fait la fierté des Espagnols, parce que dans le monde entier on connaît don Quichotte et Sancho, personnages “iconiques”, reconnaissables entre tous du fait de leur allure contrastée, même sans avoir lu la Première ou la Seconde Partie du Quijote. Un écrivain sévère et exigeant, comme l’était Jorge Luis Borges, disait même que Cervantès avait réussi une chose merveilleuse : la création, pour son lecteur, d’un meilleur ami. L’Argentin tenait en effet Alonso Quijano, l’hidalgo, rendu fou par ses lectures, pour son meilleur ami. En Espagne, Cervantès est en quelque sorte officiellement “le grand écrivain” du peuple espagnol. Il n’est pas étonnant que le film d’Amenábar fasse polémique. En ce XXIe siècle, j’imagine que les conservateurs espagnols ne sont pas du tout prêts encore à accepter un Cervantès queer ou ce qu’ils appelleraient, peut-être, un “maricón” !  


Professeure à Sorbonne Université, Maria Zerari est spécialiste du récit de fiction au Siècle d’or ainsi que de l’œuvre narrative de Cervantès, au sujet de laquelle elle a organisé de nombreuses rencontres scientifiques. Elle a dirigé les ouvrages tels que Le Grand Écrivain et sa première Vie. “L’illusion biographique” (XVIe-XVIIIe siècle) (Paris, Classiques Garnier, 2021) et, avec le cervantiste José Montero Reguera, Miguel de Cervantes. Más allá de la obra maestra (Santander, Boletín de la Biblioteca de Menéndez Pelayo, 2023). 
Elle prépare un Proust et l’Espagne, les Espagnols et Proust, qui sortira début 2026 à Sorbonne Université Presses, où le rapport à Cervantès du romancier français se trouve examiné.

 

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