The Killing of a sacred deer : père impuissant
The Killing of a sacred deer : père impuissant
Le grec Yorgos Lanthimos revient à Cannes pour présenter sa Mise à mort du cerf sacré (The Killing of a sacred deer), titre mystérieux évoquant un rite sacrificiel.
Critique
Promised Land : Elvis, une biographie de l'Amérique
Promised Land : Elvis, une biographie de l'Amérique
Et si on pouvait lire dans le destin d'Elvis Presley un précipité de l'histoire des Etats-Unis d'Amerique ?
Critique
Mariana
Los Perros : ce passé qui ne passe pas
Il y a quelque chose de pourri au Chili de Marcela Said.
Critique
Okja
Okja : frère animal
Le nouveau film de Bong Joon Ho est arrivé sur la Croisette affublé de l’étiquette controversée de "film Netflix", cheval de Troie du géant de la SVOD dans le Saint des Saints cinéphile.
Critique
Le Chanteur de Gaza
Le Chanteur de Gaza : Palestinian idol
Le 22 juin 2013, le présentateur d’Arab Idol (équivalent de la Nouvelle Star dans le monde arabe) annonce le sacre du Palestinien Mohammed Assaf.
Critique
Le Procès du siècle
Le Procès du siècle : la vérité pour l’Histoire
Jugement à Nuremberg, Douze hommes en colère, La Controverse de Valladolid, Bamako…
Critique
De toutes mes forces
De toutes mes forces : aide sociale pour adolescence spéciale
Élève de Première dans un prestigieux lycée parisien, Nassim rentre chaque soir dans un foyer en banlieue parisienne. Le jeune homme vient de perdre sa mère et tente tant bien que mal de cacher à ses amis la réalité de sa situation.
Critique
Corporate
Corporate : Naissance de l’empathie
Avant même que n’apparaisse à l’écran la première image de Corporate, un court texte explique au spectateur que si les personnages du film sont fictifs, les méthodes qu’il décrit sont, elles, bien réelles.
Critique
I Am Not Your Negro
Je ne suis pas votre nègre : la prochaine fois, le feu ?
« J’ai dû admettre, au fil du temps, qu’une partie de ma responsabilité de témoin consiste à me déplacer autant et aussi librement que possible, pour écrire l’Histoire et la faire paraître. » Quand l’écrivain noir américain James Baldwin écrit ces mots, à la fin des anné
Critique
Retour à Forbach
Retour à Forbach : mémoire de nos terres
Il y a, au départ de Retour à Forbach, une colère immense : la colère d’un ancien enfant de la ville effaré de voir celle-ci trahir sa mémoire. En mars 2014, le frontiste Florian Philippot arrive en tête du premier tour des élections municipales à Forbach.
Critique
À voix haute, la force de la parole
Ce que parler veut dire
Tout commence avec un silence. Le silence qui précède les mots, celui des mains qui tremblent, des feuilles auxquelles on jette un dernier regard fébrile. Et puis soudain, l’inspiration.
Critique
Moonlight
Moonlight : Black lives matter
Trois visages qui finissent par n’en former plus qu’un ; trois acteurs qui deviennent un seul homme ; trois époques qui construisent un destin.
Critique
Wrong Elements
Anatomie du mal
On connaissait le Jonathan Littell romancier (prix Goncourt 2006 pour Les Bienveillantes), reporter de guerre à Alep, acteur humanitaire pour Action contre la faim.
Critique
1:54
"La bienveillance des adultes ne suffit pas à aider les élèves harcelés."
Psycho-praticiennne spécialiste des violences à l’école, Marie Quartier* a visionné pour Zéro de conduite le film de Yan England, 1:54. Elle analyse les ressorts du harcèlement scolaire et propose des pistes pour en sortir.
Entretien
Les Figures de l'ombre
Il a fallu des femmes noires pour envoyer un homme dans l'espace
Adapté du récit historique de Margot Lee Shetterly, Les Figures de l’ombre raconte l’histoire incroyable mais vraie des mathématiciennes et ingénieures noires qui participèrent au programme américain d’exploration spatiale.Situé au début des années 60, le film offre le précipité d’un passionnant moment d’histoire : histoire des sciences, avec les débuts de la conquête spatiale et de l’informatique moderne ; histoire politique avec la Guerre Froide et le combat des deux grandes puissances pour la prééminence dans l’espace ; histoire sociale et culturelle enfin, avec le combat séculaire des femmes et des minorités pour l’égalité…
Analyse
Les Figures de l'ombre
"En montrant les capacités dont elle est dotée, une femme fait progresser l’égalité"
Chercheuse en astrophysique (elle a notamment participé au lancement du satellite SOHO, toujours en observation autour de la terre), Sylvaine Turck-Chieze est aujourd’hui présidente de l’Association Femmes et Sciences, qui œuvre à la promotion des filières scientifiques auprès des filles. Pour elle, le film Les Figures de l’ombre illustre avec beaucoup de justesse à la fois les temps héroïques de la conquête spatiale, et les discriminations – toujours d’actualité - dont sont victimes les femmes dans le milieu scientifique.
Entretien
Patients
Patients : humour adapté
« Trouver un espoir adapté ». C’est ce que propose Fabien Marsaud (alias Grand Corps Malade) dans la chanson qui accompagne le générique de fin de son premier long-métrage, Patients, coréalisé avec Mehdi Idir.
Critique
Paula
"En tant qu'artiste, Paula Modersohn-Becker était pleinement consciente de son statut de femme"
Célèbre en Allemagne, son pays natal, l'artiste-peintre Paula Modersohn-Becker (1876-1907) est encore largement inconnue en France. À l’occasion de la sortie du film Paula de Christian Schwochow, qui retrace les moments importants de sa vie, Maria Stavrinaki*, historienne de l’art, nous aide à replacer le travail de cette artiste singulière dans son époque.
Entretien
Chez Nous
Sylvain Crépon : "Il est très difficile de montrer le côté humain d’un parti dont on veut révéler le côté inhumain"
Rares sont les films français qui ont osé s’inscrire aussi directement dans le débat politique national. Peut-être fallait-il être belge pour le faire, tout comme il faut peut-être être taïwanais pour parler avec acuité du patriotisme américain.
Entretien
Un Jour dans la vie de Billy Lynn
Une journée dans la vie de Billy Lynn : sauver le soldat Billy
Debout dans les gradins d’un stade bondé, uniforme impeccable, bras au garde-à-vous, Billy Lynn pleure. Les caméras zooment sur son visage poupin, et tout le stade s’émeut des larmes de ce jeune héros, alors que résonne l’hymne américain.
Critique